Une des grandes nouveautés du programme BOMA BEST 3.0 est sans aucun doute la meilleure pratique #16, le programme de communication aux occupants portant sur l’environnement. Ce nouvel élément obligatoire risque certainement d’être celui qui aura le plus d’impact sur les gestionnaires désirant obtenir leur certification, et pour cause. Comme nous le savons, la certification BOMA BEST® évalue les meilleures pratiques en gestion immobilière, et de nos jours la participation collective et l’empowerment sont devenues des facteurs clefs de succès en gestion. La meilleure pratique #16 s’inscrit donc dans cette tendance en amenant à l’avant-plan une stratégie qui a permis aux meilleurs gestionnaires immobiliers canadiens d’élever la barre de la responsabilité sociale d’entreprise.
En fait, le programme de communication ne peut survivre seul. Il est intimement lié à la politique environnementale (meilleure pratique #15) ainsi qu’aux trois grands objectifs (énergie, eau et matières résiduelles). Les gestionnaires développant leur programme auront donc beaucoup plus de succès s’ils intègrent les objectifs et le plan de communication à l’intérieur de leur stratégie.
De plus, le développement du plan de communication sera beaucoup plus intégrateur s’il est fait en collaboration avec les leaders du développement durable de l’édifice. Très souvent, dans chaque entreprise et dans chaque bureau se trouvent des gens ayant à cœur le développement durable, mais ceux-ci ne sont pas toujours conscient de ce que les gestionnaires immobiliers font dans l’arrière-scène. Il s’agit donc d’une opportunité pour un comme pour l’autre de construire des ponts et d’établir une bonne relation afin de développer et atteindre les objectifs en développement durable.
Finalement, le développement du plan de communication peut être une tâche rébarbative ou épuisante, et pour cause! Il est évidemment possible de faire appel à un consultant ou un accompagnateur pour obtenir de l’aide. De plus, la construction du plan peut être un excellent projet de stage et donner la chance à un étudiant de la relève de montrer ce dont il est capable.
Rédigé par Jean-Michel Champagne,
membre du comité Gestion Technique Intégrée