La ville de Montréal a présenté récemment la troisième édition de son inventaire des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour l’année 2013. L’inventaire des émissions de GES répertorie les émissions de la collectivité montréalaise et les compare à celles de l’année 1990, qui sert de base à l’objectif de réduction.
En 2013, le secteur commercial et institutionnel se place en troisième position avec 15 % des émissions de GES. Ainsi, les émissions de GES ont diminué de 27 % en 2013 par rapport à 1990, en passant de 2 319 kt éq. CO2 à 1 685 kt éq. CO2, et ce malgré l’augmentation de la superficie totale des bâtiments de ce secteur de 14 % et une légère augmentation des degrés-jours de chauffage de 3 %. L’intensité énergétique est passée de 1,97 à 1,49 GJ/m² entre 1990 et 2013. Selon le rapport d’inventaire, cette diminution s’explique par l’accroissement de l’efficacité énergétique des bâtiments et des systèmes de chauffage.
Entre temps, l’Inventaire québécois des émissions de GES en 2013 et leur évolution depuis 1990 présenté par le ministère du développement durable, de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques révèle que les émissions de GES du secteur commercial et institutionnel ont diminué de 3,88 % entre 1990 et 2013 au Québec. Selon le rapport, les principaux émetteurs de GES dans ce secteur sont les combustibles fossiles utilisés pour le chauffage de bâtiments.
Geneviève Gauthier, Econoler
Membre du comité Gestion Technique Intégrée