Face au projet de loi 041, BOMA Québec a pris position pour défendre l'intérêt des propriétaires et gestionnaires, non pas en s'opposant aux démarches logiques et justifiables visant un retour sur des décisions historiques de l'utilisation des énergies fossiles, mais plutôt à toutes celles susceptibles d’alourdir le secteur d'activité économique de l'immobilier par des gestes contreproductifs, notamment l’intention d'établir une cote et d’en faire l'affichage sur les bâtiments.
BOMA Québec n'a pas reçu l'écoute nécessaire auprès des autorités. À défaut d'obtenir une compréhension des élus à la dynamique immobilière, la présentation de son mémoire a cependant fait ressortir la nécessité de s'assurer qu'une cotation et son affichage soient:
- Précises en tenant compte de la diversité d'opérations et d'utilisations des bâtiments.
- Non discriminantes pour ceux qui auront fait des choix historiques d'utilisation des énergies fossiles.
- Et surtout, suffisamment crédibles s'il faut en obliger l'affichage sans générer de préjudices commerciaux.
Le dossier de la loi 41 évolue rapidement et les intentions du gouvernement se précisent. Téléchargez l'aperçu des intentions règlementaires du SDCPB.
Dans les prochains mois, la suite sera l'adoption des règlements connexes permettant aux autorités d'agir. Ces étapes mobiliseront notre attention pour supporter nos membres dans ces changements et tenter d'influencer des assouplissements et considérations logiques et acceptables pour le secteur immobilier.